Après cinquante ans d’enseignement de la danse sociale, Denise et Raymond Desforges semblent toujours aussi passionnés par leur vie! C’est en 1970 qu’ils ont mis sur pied leur école, en organisant des cours à l’École secondaire Saint-Stanislas de Saint-Antoine. Enthousiastes, leurs premiers élèves leur ont amené rapidement d’autres adeptes et les plus assidus sont rapidement devenus pour eux une « grande famille de la danse ».

Outre les pratiques une fois par semaine, en plus des cours, des bals étaient organisés à la Polyvalente de Saint-Jérôme, parmi les plus réputés au Québec raconte Mme Desforges. Sans oublier les somptueux décors montés pour la fête de Noël de l’école. C’est aussi avec une grande fierté que le couple a vu plusieurs de ses élèves gagner des concours provinciaux. À une certaine époque, l’école de danse de Denise et Raymond Desforges était l’une des plus grosses de la province.

À partir de 1976, les élèves réguliers de l’école supportant mal l’absence de cours pendant l’été, suggèrent l’organisation d’un voyage estival, question de se retrouver. Jusqu’à 200 élèves et amis y participent chaque été. Ils ont même offert leur aide à la Fondation Jean-Lapointe en remettant chaque fois un voyage en prix lors d’un tirage organisé pour cette organisation.

Au travers leurs prenantes activités, Denise et Raymond Desforges ont eu cinq enfants. Ceux-ci ont rapidement eu la « piqûre » de la danse et se mêlaient facilement à la grande famille des élèves!

S’ils pourraient maintenant se reposer sur leurs lauriers, les Desforges ont encore quelques élèves, « mais juste pour le plaisir ». Quel beau témoignage de ce qu’on nomme souvent une passion dévorante, l’œuvre d’une vie. Par eux, la danse dite sociale prend toutes ses lettres de noblesse.

Rédigé par Jean-Pierre Bourbeau pour Histoire et Archives Laurentides