Pour la plupart, nous conservons tous un ou plusieurs livres qui revêtent pour nous un intérêt, une valeur ne serait-ce que sentimentale.
Sans aller jusqu’à établir un catalogue, vous pouvez noter les références complètes de l’ouvrage, les informations personnelles qu’il contient tels que dédicaces et annotations.
Dans l’environnement domestique, ce que les livres redoutent le plus est une atmosphère humide qui provoque la contamination par moisissure et la persistante « odeur de cave ». On évite donc de ranger des livres dans un sous-sol ou tout autre lieu humide et peu ventilé. Lorsqu’on n’a pas d’autres recours que de les conserver dans des boîtes, il faut choisir un endroit sec, propre et bien aéré, dégagé du sol et protégé des risques de dégâts d’eau et d’inondation. Le meilleur endroit pour ranger les livres reste encore le rayonnage d’une bibliothèque, où on les pose à la verticale, sans trop les serrer, à condition que la reliure soit solide et en bon état. Lorsque le support d’un ouvrage montre des signes de faiblesse, il vaut mieux le poser à plat.
Pour ce qui est de la reliure, en essayant de réparer soi-même un livre ancien, on risque de causer des dommages encore plus considérables. Combien de couvertures et de pages de livres ont été définitivement abîmées par du ruban adhésif. Il est donc important de confier la réparation d’un ouvrage de valeur à une personne qui utilisera des matériaux adéquats. À noter qu’il faut se fixer des critères puisque la restauration est relativement onéreuse. *
*Extrait de « Patrimoine à domicile » avril 2008, Les musées de la civilisation, Québec