La Société d’histoire a reçu hier un don très original : la pierre temporelle qui était encastrée depuis plus de 60 ans dans le mur extérieur du Pavillon Jeanne-Mance de l’hôpital régional de Saint-Jérôme. Ce bâtiment, qui fut d’abord une école d’infirmières et qui abrite depuis 1973 l’unité de santé mentale de l’hôpital, sera démoli d’ici quelque temps pour être remplacé par un nouveau pavillon en cours de construction.

Qu’est-ce qu’une « pierre temporelle » (parfois aussi appelée « pierre angulaire »)? Il s’agit d’un boîtier scellé dans lequel sont insérés des objets et des documents que l’on souhaite transmettre aux générations futures. Sa mise en place est généralement faite lors d’une cérémonie officielle au moment de la construction d’un immeuble, comme ce fut le cas le 12 septembre 1957 pour l’école des infirmières.

Informé par la Société d’histoire de la présence de cet élément historique, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides s’est assuré de récupérer la pierre temporelle. Sa présidente-directrice générale, madame Rosemonde Landry, nous l’a officiellement remise le 28 janvier. Nous remercions le CISSS et madame Landry de contribuer ainsi à préserver un élément du patrimoine régional.

FAITES PART DE VOS IDÉES!

Le mystère persiste néanmoins quant au contenu de cette pierre scellée, dont la façade comporte l’inscription « AD 1957 », témoignant de l’année de son installation. Qu’est-ce que les dignitaires de l’époque y ont donc inséré?

Nous vous invitons à faire part de vos idées à ce sujet en commentant cette publication Facebook d’ici le 12 février. Ce jour-là, nous dévoilerons officiellement ce que contient la pierre temporelle, qui vient s’ajouter à la collection d’artéfacts de la Société d’histoire comptant déjà plus de 800 objets. Les participants à cet appel à tous courront la chance de se voir remettre un livre sur l’histoire de Saint-Jérôme.

L’ancienne école des infirmières

Construite sept ans après l’ouverture de l’hôpital, l’école des infirmières, affiliée à l’Université de Montréal, a formé jusqu’en 1970 plus de 300 jeunes femmes qui y ont suivi le cours échelonné sur trois ans. À partir de 1968, le Collège Lionel-Groulx, à son campus jérômien devenu le cégep de Saint-Jérôme en 1970, s’est vu confier cette formation avec le programme Soins infirmiers, encore offert aujourd’hui.

Henri Prévost président de la SHRN, madame Rosemonde Landry présidente-directrice générale du CISSS, Suzanne Marcotte 2e vice-présidente de la SHRN et Linda Rivest directrice générale de la SHRN.

Pavillon Jeanne-Mance de l’hôpital régional de Saint-Jérôme.

Signature de l’acte de de donation, madame Rosemonde Landry présidente-directrice générale du CISSS et madame Linda Rivest directrice générale de la SHRN.