Originaire de la région de Québec, Raymonde Thibault arrive en 1952 à Saint-Jérôme, où son mari, le docteur Jean-Paul Thibault, commence à pratiquer à l’hôpital inauguré deux ans plus tôt.
D’abord installé rue Adélaïde du côté ouest de la rivière, le couple de nouveaux arrivants s’intègre progressivement à la vie jérômienne. Pour MmeThibault, qui restait à la maison, cet apprentissage s’est d’abord effectué en allant faire des courses à pied au centre-ville, que tout le monde appelait alors « le village » ou encore « le carré ». C’est là où se trouvaient la plupart des commerces. « Et tout le monde finissait par se connaître », se souvient Raymonde Thibault.
Magasin de la rue Saint-Georges, HAL,P030,S01,D02,P46
Elle évoque entre autres le Marché Jérômien de M.Cadieux et le Marché Central de M.Hamel, le Woolworth, la quincaillerie Laviolette, la boutique de vêtement pour dames Margot Potvin et le magasin de fourrure Beaulieu.
La famille, qui comptait déjà un garçon et à laquelle s’ajoutera une fille, s’installera en 1956 sur la rue Du Domaine, alors que prenait forme le quartier résidentiel connu depuis comme le Domaine Parent.
Épouse d’un médecin, Raymonde Thibault était bien sûr toute désignée pour s’impliquer dans les activités caritatives de l’hôpital, alors géré par des religieuses. C’était le cas avec les Dames Auxiliaires qui, deux fois par année, organisaient un « thé » pour amasser des fonds. L’événement avait lieu au renommé hôtel Lapointe, un établissement alors incontournable à Saint-Jérôme, rappelle MmeThibault.
Dames Auxiliaires, HAL,P031,S02,SS02,D86,P116